« Cette Traviata est la meilleure » La Dépêche

dans
la programmation

Un voyage musical d’une grande beauté, troublant et terriblement poignant qui semble avoir conquis la presse.

«Comment restituer l’affaire sans lasser, c’est là que le parti pris scénique d’Olivier Desbordes fait mouche. Tout en cinoche mais en noir et blanc, avec de solides références au temps du muet. Tout en flash back…et ça marche d’enfer. C’est lisible comme une BD à la ligne claire. Violetta, Burcu Uyar… quelle présence, elle emplit l’écran… jeu de vertige garanti. Nous sommes fan de ce long plan séquence de ouf ! Bien noté aussi l’orchestre dirigé par Gaspard Brécourt. » François Cazals – La Dépêche, Mercredi 3 août 2016

« Quelle Traviata ! Et pourtant j’en ai vu des versions, mais celle-là m’a bouleversée. […]. Du grand art et on peut saluer comme le public l’a fait à la fin dans une immense ovation l’interprétation exceptionnelle de Burcu Uyar, qui joint à des qualités vocales hors du commun, un talent de comédienne stupéfiant. […] Présente du début à la fin, avec cette caméra qui la scrute en permanence, chantant parfois assise, parfois couchée et qui plus est en plein air, elle est Violetta du début à la fin, belle et tragique, frémissante, éperdu d’amour, de lassitude, d’espoir puis de désespoir, livrant là sans jamais laisser soupçonner l’effort que cela exige, une incroyable performance qui nous touche droit au cœur. […] Il faut souligner aussi la qualité de l’orchestre emmené de main de maître par un Gaspard Brécourt survitaminé et qui parvient en formation réduite à rendre toute la puissance de la musique de Verdi. Une soirée exceptionnelle dans le cadre tout aussi exceptionnel du château de Castelnau ».
Nicole Bourbon, Reg’Arts, Jeudi 11 août 2016

« Une vision très « sociale » d’un rêve éclaté d’une jeune fille revoyant défiler sa vie en flashback en vidéo, inspiré par les films d’Antonioni ou Bergman à la gloire des femmes. Une proposition originale dans un cadre idyllique : la cour du château de Castelnau. »Luc Hernandez, Exit, Sortir à Lyon, Vendredi 5 août 2016

« […] Une nouvelle production de La Traviata de Verdi, par Olivier Desbordes, se présente curieusement tel un « flash-back » avec, dans le rôle-titre, la soprano Burcu Uyar, fort convaincante ». Bruno Serrou, La Croix, Mardi 9 août 2016

« Olivier Desbordes opte pour un parti pris fort et audacieux en construisant le spectacle comme un flash back, avec une Violetta agonisante qui se souvient de son histoire à travers un double. Burcu Uyar émeut avec son interprétation physique et vocale d’une Violetta meurtrie et perdue. Son double muet, Fanny Aguado, incarne sa facette mondaine et faussement légère, ce portrait féminin est réussi. Quant à la partition de Verdi, elle est dirigée avec finesse et élégance par Gaspard Brécourt. La formation de 17 musiciens sonne particulièrement bien sans négliger pour autant les nuances délicates de l’œuvre. ». Stéphane Ly-Cuong, Regard en coulisse, Vendredi 12 août 2016