à l’origine des mouvements du hip hop…

dans
la programmation

En explorant le cinéma des années 30 et 40, on retrouve dans certaines comédies musicales de l’époque l’énergie et l’originalité de certains mouvements de  la danse hip hop. Voici quelques extraits de films sélectionnés par les Pockemon Crew qui le démontrent :

– Les premiers b-boys et b-girls : « B-boy » servait de terme générique dans les années 1970 pour représenter tout breaker. Aujourd’hui il signifie un membre actif du mouvement hip hop.

– Wartime Dancing (WW II) : un montage d’extraits du film Hellzapoppin (1941), de séquences de lindy hop et de de jitterbug sur le morceau Sing, sing, sing par le Benny Goodman Orchestra.
Le lindy hop est une danse de rue énergique qui s’est développée dans la communauté noire-américaine de Harlem vers la fin des années 1920, en parallèle avec le jazz et plus particulièrement le swing. Le lindy hop est un mélange de plusieurs danses provenant des quatre coins des États-Unis à partir des années 1900, principalement le charleston, le breakaway et le collegiate. Il intègre également les mouvements improvisés des danses africaines. Pour être accepté par les blancs, le lindy hop est rebaptisé jitterbug.

– Séquence de claquette acrobatique interprétée par Miriam LaVelle, extrait du film Seven days ashore (1944).
Miriam LaVelle était l’une des meilleures danseuses de claquette acrobatique dans les années 1940. Malheureusement pour nous, elle se produisait essentiellement au théâtre et n’a fait des apparitions au cinéma que dans quelques films.

– Extrait de Meet the people (1944) : les pirouettes impressionnantes de Miriam LaVelle. La danseuse virtuose hypnotise autant qu’elle subjugue son public.

Et parmi les films plus récents qui ont inspiré les danseurs du Pockemon Crew pour Silence, on tourne ! : The Artist (2011), West Side Story (1961), Chantons sous la pluie (1952).