Bêtes de foire : « de grands moments de poésie et de tendresse » Les Trois Coups

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la programmation

« Dans son chapiteau suranné, le Petit Théâtre de Gestes, ses petits riens et son minuscule chien nous offrent de grands moments de poésie et de tendresse. Une pincée de Kantor, un souvenir de Calder, et des airs burlesques rendent Bêtes de foire infiniment précieux. » Laura Plas / Les trois Coups

« Lui, Laurent Cabrol, vient du Cirque Trottola. Elle, Elsa De Witte, vient de compagnies de théâtre de rue. Tous deux se sont rencontrés à mi-chemin, dans un monde qui n’appartient qu’à eux. Bestiaire de fer, machinerie endiablée, marionnettes indisciplinés : ce cirque-là vous redonne le goût des petites choses, d’une certaine fragilité, des bévues pleines d’élégance. » Catherine Makereel / Anvers

« C’est dans ce bric-à-brac de tissus, de plastrons, de chapeaux et de vieilles bottines que le duo trouve matière à faire un spectacle aussi touchant que fascinant, avec des bêtes de foire mécaniques, bricolées à vue, et un chien paresseux et cabot. Créé par Elsa de Witte et Laurent Cabrol, venus de la rue et du cirque, ce petit théâtre de gestes est plein de charme, d’invention et de douce fantaisie. » Thierry Voisin / Télérama Sortir

« Bêtes de Foire propose un spectacle de cirque peu banal, complexe et élégant. Virtuosité, poésie, humour, frissons et surprises sont au rendez-vous. […] Indissociables du spectacle, les excellentes créations musicales rythmées enchantent jusqu’au moindre geste et ménagent des pauses intéressantes (Nino Rota n’est parfois pas loin). […] On rit beaucoup, on est ému, étonné, surpris, parfois déstabilisé, et toujours impressionné par le brio et la créativité de l’ensemble. Bêtes de Foire met l’humain en scène et interpelle l’imaginaire du spectateur dans de nombreux registres. » Catherine Polge / www.vivantmag.fr

« Rien n’est tout à fait théâtral, pourtant tout nous est adressé, comme un secret partagé plus qu’un spectacle. Ce qu’ils ont à transmettre, ce sont les vestiges d’un imaginaire de cirque balayé par la société de l’entertainment. Comme on ferait voler la poussière pour la voir danser dans la lumière, les deux artistes mettent au jour, sous forme de numéros désopilants ou teintés de mélancolie, ce qui fonde la grâce et la magie des arts de la piste : la gageure de l’impossible. Ici, faire revivre une émotion pure et naïve sous cette petite toile de tente, quand tout à l’extérieur est cynique. » Julien Avril / La Gazette des festivals

Crédits photos : Vincent Muteau, Lionel Pesqué, Philippe Laurençon, D. Grégoire et Ch.Vanwolleghem