LÎle des esclaves entre songe et modernité

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la programmation

L’Île des esclaves a été créée en septembre dernier au Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia. La première francilienne de cette pièce de Jacques Vincey aura lieu à l’Avant Seine / Théâtre de Colombes le mercredi 13 novembre.

 

« Confiée à une troupe de jeunes comédiens, la représentation brille d’une limpide incarnation dans l’imaginaire duveteux d’une île de flocons de coton tombés du ciel. Nul de devant échapper à la règle, reste aux interprètes à se confesser dans un drolatique épilogue où ils acceptent de mettre leur âme à nu ». Patrick sourd, Les Inrocks

 

« Près de cinq cents ans nous séparent de l’écriture de l’Île des esclaves. Un infranchissable océan ?  Les jeunes interprètes dans un épilogue savoureux évoquent donc chacun l’écho que le travail de cette pièce a produit en eux  Le  sens ainsi achève ainsi de se démultiplier, en ouvrant sur un aujourd’hui profondément inégalitaire, gorgé de colère et d’indignations, de bruit inutile aussi, qui illustre comment – c’est le signe des grands textes – cette île mystérieuse et rêvée n’en finit pas de nous parler. » Eric Demay, La Terrasse

« Augmentée d’un prologue et d’un épilogue, la pièce de Marivaux, que Jacques Vincey a confiée à cinq jeunes comédiens de l’Ensemble artistique du Théâtre Olympia, s’entrechoque avec notre monde. Cette cruauté du langage, enfin libéré des faux-semblants, Jacques Vincey l’aiguise avec une direction d’acteurs tout en précision. Pour les cinq jeunes comédiens, L’Île des esclaves avait la saveur risquée des premières fois. Un défi qu’ils relèvent avec brio. » Vincent Bouquet, Sceneweb

« La mise en scène comme la direction d’acteurs  de Jacques Vincey sont d’une honnêteté scrupuleuse et il n’y ici aucun effet facile. Et l’épilogue sous forme de performance et qui est l’œuvre des comédiens où chacun d’eux se présente, est souvent drôle. » Philippe du Vignal, Théâtre du blog 

« La version est fidèle, enlevée… elle conquit le public. (…) Un prologue et un épilogue encadrent la pièce. Des ajouts qui amènent « L’Ile des esclaves » dans une autre dimension. C’est une démarche courageuse, presque téméraire qu’entreprennent le metteur en scène et ses interprètes. Cette proposition intellectuelle forte place encore plus le Centre dramatique national de Tours au cœur de la création artistique contemporaine. » Delphine Coutier, La Nouvelle République