Quand le cinéma crée des amis imaginaires plutôt insolites !

dans
la programmation

Harvey

mardi 8.03.2022 à 20h30

Dans la pièce Harvey, adaptée du film du même nom, un homme d’une quarantaine d’années a la particularité d’avoir comme ami imaginaire un lapin géant.

La thématique de l’ami imaginaire a inspiré de nombreux réalisateurs. Nous vous proposons une sélection de ces personnages incarnés sous des formes pour le moins incongrues !

  • Un ballon dans « Seul au Monde » de Robert Zemeckis


Echoué pendant 4 ans sur une île déserte, Chuck se lie d’amitié avec un ballon de volley trouvé sur la plage. Prénommé Wilson, ce dernier deviendra son confident, la personne sur qui compter, jusqu’à une scène déchirante où Wilson tombe à l’eau et part à la dérive…

  • Hitler, dans « Jojo Rabbit » de Taika Waititi


Jojo est un petit allemand solitaire. Sa vision du monde est mise à l’épreuve quand il découvre que sa mère cache une jeune fille juive dans leur grenier. Avec la seule aide de son ami aussi grotesque qu’imaginaire, Adolf Hitler, Jojo va devoir faire face à son nationalisme aveugle.

  • Un petit doigt, dans « Shining » de Stanley Kubrick


Danny est un enfant seul, différent et qui a besoin de s’illusionner d’un ami imaginaire pour affronter cette solitude. Incarné par son doigt et nommé Tony, il joue un rôle important car il prévient Danny du danger qui le guette à travers des visions.

  • Un manteau en daim, dans « Le daim » de Quentin Dupieux


Georges quitte sa banlieue pavillonnaire et plaque tout du jour au lendemain pour s’acheter le blouson 100 pour-cent daim de ses rêves. Il développe alors une obsession pour son blouson, lui donnant une voix et au fil de ses conversations, fantasme sur le fait d’être la seule personne à posséder un blouson.

  • Un castor en peluche, dans « Le complexe du castor » de Jodie Foster

Walter est déprimé. Il vit au ralenti. Un soir, par hasard, il trouve une marionnette de castor. Par jeu ou par désespoir, il l’utilise pour extérioriser toutes les choses qu’il n’ose pas dire à son entourage. La marionnette devient alors comme une nouvelle personnalité, un nouveau Walter, plus positif et sûr de lui, jusqu’à ne plus pouvoir s’en passer.